Vlad & Drucilla

Les sous-sol de Notre Dame refermaient un secret, un secret si lourd et dangereux que nul n'était autorisé à y pénétré. Dans les couloirs sombre et humide se cachait un tombeau d'or maudit. Depuis toujours les prêtres de la Cathédrale se murmurait le secret d'un monstre qui y serait enfermée et dont la libération causerait mort et destruction. Depuis longtemps plus personne ne se rendait dans cette partie de Notre Dame par plaisir. Le silence des lieux n'avait rien de l'apaisement de lieu saint. C'était un silence de mort et de haine, car la créature qui y était enfermée était elle-même haineuse et morte. Depuis de long siècle elle attendait. Il y avait bien longtemps que le temps avait cessé de s'écouler, dans l'obscurité et le silence cette notion n'avait aucun sens. Drucilla ouvrait les yeux et écoutait. Elle entendait le bruit de gouttes d'eau qui tombait sur un sol dur à un rythme irrégulier, elle entendait les bruits de pas précipité et apeuré d'humain qui s'approchait de sa prison. Venaient-ils s'assurer qu'elle y était toujours ? Sûrement. Elle pouvait entendre le bruit de leur cœur effrayé, malgré elle, malgré ses forces qui l'avait depuis trop longtemps quitté elle tentait de se libérer alors. Elle s'imaginait tuer et se nourrir d'un de ses geôlier. La Soif ne la quittait plus depuis longtemps, c'était elle qui la réveillait toujours. Cette brûlure,  ce besoin de l'assouvir et de sentir enfin sa puissance lui revenir. Elle rêvait de vengeance... Et d'amour. De son amour disparu.

Sa main se leva faiblement et effleura le tombeau murmurant le nom de son amant : « - Vlad... » Pourquoi ne la laissait-on pas le rejoindre ? Devait-elle rester éternellement seule ? Il y avait longtemps qu'elle ne pleurait plus, longtemps qu'elle ne faisait plus qu'attendre. Attendre... Elle ne savait même plus ce qu'elle attendait. La Mort ne semblait pas vouloir la prendre et rien ne semblait être capable de la libérer... ou vouloir la libérer. Elle écoutait les bruits de pas, il semblait que de plus en plus de personne venait en haut. La fois était-elle devenue si importante pour que tant de bruit lui parvienne ? Des centaines, peut être même de millier de bruit de pas venait à elle aussi ténus que des bruits de souris. Dans la solitude et l'obscurité le moindre bruit s’amplifiait. Les vibrations des cloches qui égrainait les heures, celle des messes. Elle ne priait plus depuis longtemps. Tout ce qui lui revenait s'était les souvenir. Le seul moyen qu'elle avait  désormais de vivre. Dans sa mémoire, dans son passé. Les bruits s'atténuèrent peu à peu, la journée devait tirée à sa fin. Le silence allait s'installer et elle attendrait les prochains bruit tenaillé par la faim. C'est alors que les sons reprirent, plus violent, différent. Un bruit de combat ? Que se passait-il ? Elle ouvrit les yeux, essayant de capter le moindre son. Mais les combat sembla cessé. Ou alors s'éloigner, hors de la portée de ses sens. Non... Un des pas. Des pas se rapprochait d'elle. Encore quelqu'un qui venait vérifié qu'elle était là ? Pourtant il venait seul hors il lui semblait qu'un autre pas se mêlait. Un battement de cœur. Un mortel et... Et qui ? Dans son tombeau Drucilla bougea légèrement, trop faible pour se soulever, il y avait trop peu d'espace de toute façon.

Les pas cessèrent devant sa prison et cette fois quelqu'un sembla s'attaquer à sa tombe. Qui ? Qui pouvait la savoir ici ? Qui pouvait vouloir la trouver ? Son fils ? Un chasseur ? Ou bien un prêtre ayant trouvé le moyen de finir le travail qu'ils avaient commencé ? Qu'importe... Elle était las et fatiguée. C'est alors que le couvercle se soulève, révélant un visage. Un visage qu'elle croyait ne jamais retrouver. Un visage qu'on lui avait dit mort depuis trop longtemps maintenant. Les larmes montèrent dans les yeux de la vieille vampire. Était-elle enfin morte ? Ou bien rêvait-elle cette instant ? Une main se pose doucement sur sa joue. La sensation est trop réel pour être un rêve, trop présente. Il l'aide à se relever et la soutient hors de sa tombe. Elle se sent si faible et pourtant un sentiment de force l'emplit déjà de nouveau. « - Vlad... » Elle effleure son visage du bout des doigts « - Mon tendre amour... tu es là... » Elle répète les mots sans oser y croire. Il y a bien longtemps qu'elle n'avait pas ressentit un tel bonheur. « - Mais... Ils ne t'ont pas tuer... » Comment penser l'impensable ? Oublier toutes ses années de solitude et de malheur... Et pourtant... Jamais elle n'avait oser croire que l'on avait put tuer son époux, les années sans lui seulement avait finit par lui faire penser que les rumeurs était vrais. Son regard se promena sur la salle du tombeau. Cette cavité de pierre froide. Qui aurait crut que sa prison lui rendrait enfin le bonheur. « - Marcus... Il t'a retrouvé, c'est lui ? N'est-ce pas? » Sa main reste accrocher sur son époux, des siècles sans s'alimenter, c'est à peine si ses jambes la soutienne. « - Je savais qu'il réussirait. » Elle soupire, murmurant « - J'ai si soif... Depuis combien de temps suis-je ici? »